Le premier rayon de soleil est tombé sans fracas au cœur de la clairière donnant le signal à la nuée de moineaux. Raclements de gorges pour dénouer les cordes vocales engourdies par la longue nuit, chacun s’éveille et ébroue sa voix, lance son bonjour à l’orée du bois. Les trilles se clarifient, le chef d’orchestre harmonise la symphonie. Et siffle l’appel au village endormi. Le coq, qui ne dormait que d’une patte s’en donne immédiatement à cœur vaillant. Debout là-dedans !
Habitants de la forêt, il ne vous reste qu’une heure, une toute petite heure pour la volupté ; cette heure humaine emplie du câlin, de la douche et du café, pour certains mêmes de tartines grillées. L’heure pour faire le plein des ravissements du matin. Vous aussi, peuple du sous-bois, gorgez-vous de rosée, profitez de cette paix bientôt troublée.
Et la consigne était : après écoute de sons de la nature – Ecrivez ce qui vient, comme ça vient à l’écoute de ces sons de la nature.
Atelier d’écriture du samedi matin : Au fil des mots et des couleurs
Sauvons la cracotte libre !
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