Histoire d’une couverture

[L’inconcevable merci L’éditeur à part. Dans toutes les bonnes librairies]

Il y a plus de vingt ans, j’ai eu la chance de faire la connaissance de Faz.
Au travers de ses œuvres sur le thème japonais du Kintsugi, elle nous invite à réfléchir à la vie, aux épreuves et surtout à un nouveau futur par la réparation assumée.

Un grand merci à Faz pour son œuvre « Danse avec les vagues », belle invitation à une plongée dans les tremblements de la vie qui illustre avec tellement de finesse la beauté qui surgit des turbulences.

Faz sera présente aux rencontres de novembre et heureuse de partager avec nous ce qui guide son travail artistique.

Quelques mots de l’artiste :

« Le Kintsugi est, dans la culture japonaise, l’art de réparer des porcelaines brisées avec une technique qui laisse apparente les cassures en les soulignant avec des joints en or. L’objet qui a vécu et traversé des épreuves est ainsi symboliquement transfiguré. Sa fracture ne signifie plus sa fin ou sa mise au rebut, mais le début d’un autre cycle, une continuité dans son utilisation, un renouveau. Le Kinsugi est le symbole de la résilience face aux épreuves. Mes sculptures traversées de filons d’or sont la métaphore de la renaissance d’une nature encore plus forte.

Les ondes sont partout, en nous et dans la Nature. Notre mouvement est constitué de mouvements oscillatoires qui se propagent en permanence aussi invisibles que les ondes radio. Nous ne visualisons vraiment ces ondes naturelles que par les traces que laissent le vent et l’eau dans le sable, la terre ou la neige.

« Ce qui ne me tue pas, me rend plus fort » dit Nietsche. C’est en partie le message des Kintsugis. Au Japon, les objets comme des tasses brisées sont réparées de façon visible grâce à une résine et une poudre d’or et ces traces laissées confèrent à l’objet une nouvelle valeur, une valeur supérieure car elles témoignent de la vie que l’objet a eu. De la même façon, notre vie est mouvement, la terre tourne, le temps passe et la vie suit son cycle. Les outrages et les blessures que chacun d’entre nous subissons comme ceux que nous infligeons à la terre peuvent et doivent être réparés. Et, comme pour les kintsugis, ces réparations doivent être visibles car elles témoignent que nous avons su passer les caps, franchir d’autres cols, prendre conscience des choses, les affronter et les soigner. Tout ce que nous avons su surmonter et dépasser est consigné dans le livre de nos combats, matérialisé par ces traces visibles de réparations dans les ondes.

FAZ
https://faz-sculpture.com/

Prochaines rencontres/discussions :

Jeudi 6 novembre 2025 à 19h : 344 rue Vaugirard 75015 Paris. Inscription https://www.billetweb.fr/soiree-litteraire1 COMPLET

Lundi 17 novembre à 19h : Librairie l’Atelier 2 bis rue du Jourdain 75 020 Paris (entrée libre)

Samedi 22 novembre à 17h : La Vagabonde, 122 rue de Bagnolet, 75 020 Paris – (entrée libre) : https://lavagabonde.eu/evenement/zoom-deuil-mot-manquant/
La présentation du roman L’inconcevable merci. sera précédée et suivie d’une représentation théâtrale (Billets : https://my.weezevent.com/focus-spectacle-mot-manquant-francois-godard)